« Les personnes qui
tentent d’atteindre l’Europe chercheront des routes alternatives
», a-t-il poursuivi. « Nous l’avons déjà vu avec la région
méditerranéenne ; lorsque les obstacles sont renforcés les routes
migratoires se déplacent. Les flux migratoires passent désormais
par la Turquie. Ils passeront bientôt par des routes encore plus
dangereuses, à travers les montagnes pour arriver en Europe depuis
les pays du Nord-Est », a-t-il ajouté.
« La solution est ailleurs. La Grèce est sur les genoux, elle a besoin d’assistance et de soutien. L’Europe doit faire preuve d’une plus grande solidarité pour partager la responsabilité en matière migratoire. La Grèce n’a besoin ni du système de Dublin, qui répartit de manière inéquitable les responsabilités en matière d’asile en Europe, ni d’une barrière de barbelés qui risque d’être plus décorative qu’efficace », a –t-il conclu.
9/2/2012