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Τρίτη 25 Σεπτεμβρίου 2012

ΕΝΑΣ ΦΡΑΧΤΗΣ ΜΕ ΚΙΣΣΟ: ΑΝΑΠΟΦΑΣΙΣΤΗ ΜΕΤΑΝΑΣΤΕΥΤΙΚΗ ΠΟΛΙΤΙΚΗ


Μαριαγγέλα Βέικου
Πριν από λίγο καιρό και καθώς η κρίση αυξάνεται χωρίς να φαίνεται κανένα ορατό τέλος σ’ αυτή, η κυβέρνηση δείχνει να θέλει να πετύχει νομοθετικά κέρδη σε κάποιο άλλο τομέα. Η μεταναστευτική μεταρρύθμιση παρουσιάζεται σαν καλός τομέας για τέτοιου είδους προσπάθειες. Τα δύο μεγάλα κόμματα στην Ελλάδα, που εκφράζουν την πλειοψηφία του εκλογικού δυναμικού, πέρα από την μέχρι τώρα κοινή, μάλλον, φιλελεύθερη πολιτισμική τους ατζέντα, τώρα δείχνουν πάλι να συμφωνούν σε νέες εντεινόμενες πολιτικές πολώσεις ως προς τους μετανάστες στην χώρα μας. Ενόψει της νέας εποχής που χαρακτηρίζεται από επείγουσα ανάγκη για κάθε είδους μέτρα λιτότητας (περικοπή επιδομάτων, μισθών, δημόσιων υπηρεσιών και εκτεταμένης περιστασιακής εργασίας) οι μετανάστες περισσότερο από ποτέ είναι και πάλι οι αποδιοπομπαίοι τράγοι.

[DE] GRENZZAUN ZUR TURKEY: GRIECHELAND SCHUTZT SICH VOR ILLEGALEN EINWANDERERN



Eine zehn Kilometer lange Zaunanlage soll illegale Einwanderer an der griechisch-türkischen Grenze abschrecken. Das Millionen-Projekt wird von der EU allerdings nicht unterstützt. Auch Menschenrechtsorganisationen gauben, der Schutzwall sei ineffizient. Im Gegenteil: Er verstärke "das Leid der Flüchtlinge".

Δευτέρα 24 Σεπτεμβρίου 2012

[FR] UN «MUR» AUX PORTES DE L’ EUROPE


Considιrιe comme une passoire, la frontiθre entre la Grθce et la Turquie sera verrouillιe sur un tracι de 12,5 kilomθtres. Retour sur les paradoxes du durcissement de la surveillance des flux vers l’Europe.

texte Cristina Del Biaggio photos Alberto Campi

C’est en 2011 que la nouvelle a commence à se propager: la Grèce entamait les travaux pour la construction d’un mur dans la partie nord de la frontière terrestre qu’elle partage avec la Turquie1. Lorsqu’il sera
terminé, probablement cet automne, il sera long de 12,5 kilomètres et haut de 3 mètres, sur une frontière de plus de 180 kilomètres.

Σάββατο 15 Σεπτεμβρίου 2012

[FR] LA GRECE BATIT IN MUR SUR LA FRONTIERE TURQUE


Mathieu Martiniere
Malgré la crise, Athènes dépense des millions pour un ouvrage «contre l’immigration» qualifié d’inutile. Reportage
Dans son pick-up gris, Evanghelis Maraslis, l’excentrique maire adjoint du village grec de Nea Vyssa, file, à pleine vitesse, le long de la frontière turque. De part et d’autre d’une petite route terreuse, on trouve des champs, des paysans et des soldats. Au loin, des miradors. «A gauche de la route, c’est la Grèce. On cultive des asperges et de l’ail. A droite, c’est la Turquie, qui produit du riz. Le mur sera construit entre ces champs», explique Evanghelis.

[FR] CONTRE L’ IMMIGRATION, LA GRECE CONSTRUIT UN MUR SUR SA FRONTIERE


Malgré la crise, Athènes dépense des millions pour un ouvrage qualifié d’inutile. Reportage.
Dans son pick-up gris, Evanghelis Maraslis, l’excentrique maire adjoint du village grec de Nea Vyssa, file, pleine vitesse, le long de la frontière turque. De part et d’autre d’une petite route terreuse, on trouve des champs, des paysans et des soldats. Au loin, des miradors. «A gauche de la route, c’est la Grèce. On cultive des asperges et de l’ail. A droite, c’est la Turquie, qui produit du riz. Le mur sera construit entre ces champs», explique Evanghelis.
Sur 12kilomètres de frontière terrestre avec la Turquie, la Grèce a décidé, début 2011, de construire un mur de barbelés équipé de 25 caméras thermiques. Les 200kilomètres restants, limitrophes avec le voisin turc, étant séparés naturellement par le fleuve Evros. En février 2012, un échantillon du mur a été inauguré. Début mai, dans l’ombre des médias, les travaux de terrassement ont débuté. L’enjeu est énorme: entre 200 et 300 migrants entrent chaque jour clandestinement en Grèce par la Turquie. Ce qui représenterait plus de 80% de l’immigration clandestine de l’Union européenne.