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Lorsque l’on pense aux murs-frontières et à l’Europe, on pense forcément à ce « rideau de fer » qui a divisé l’Europe pendant la guerre froide.
Pourtant, l’Europe des murs n’a pas disparue : loin s’en faut ! Pour le voir nous irons du côté des enclaves espagnoles au Maroc, Ceuta et Melilla et à la frontière entre la Grèce et la Turquie, le point de passage de près de 90% de l’immigration clandestine qui entre en UE.
Et pourtant, s’ils sont loin d’avoir démontré leur capacité à contenir les flux de migrants ; leur pouvoir symbolique est très fort. « Ils fonctionnent comme les icônes d'un pouvoir souverain et d'une nation préservée » écrivait la philosophe américaine Wendy Brown dans son ouvrages « Murs » (2009, les prairies ordinaires).
Comment comprendre l’érection de ces murs aux portes de l’Europe ? Sont-ils efficaces ? Que nous disent-ils de la vision que nous nous faisons de « l’ensemble européen » ? Que révèlent-ils de l’évolution de la politique européenne d’immigration ? De façon générale, comment comprendre la fermeture des territoires que l’on observe aujourd’hui un peu partout dans le monde mais en particulier enEurope ?
On en parle ce matin avec nos invités :
Stéphane Rosiere , géographe, professeur à l’université de ReimsChampagne -Ardenne, directeur
du laboratoire Habiter, directeur de publication de la revue en ligne « L’espace politique ».
depuis Alexandroupolis (Grèce), Laurence Pillant, doctorante en géographie à l'Université d'Aix-Marseille rattachée au laboratoire Telemme et intégrée au programme de recherche transversal MIMED, lieux et territoires des migrations en Mediterranée, en cotutelle avec l'Université de Xarokopio à Athènes. Sa thèse, qui bénéficie d’une allocation de la région PACA, porte sur « les territoires du contrôle migratoire en Grèce » et sous la direction de Pierre Sintès et Apostolos Papadopoulos. Laurence Pillant mène actuellement une recherche à Evros, en partie financée par l’Ecole française d’Athènes.
Yves Zurlo, hispaniste, auteur de "Ceuta et Melilla : histoire, représentation et
devenir de 2 enclaves espagnoles" (L’Harmattan, 2005).
Lorsque l’on pense aux murs-frontières et à l’Europe, on pense forcément à ce « rideau de fer » qui a divisé l’Europe pendant la guerre froide.
Pourtant, l’Europe des murs n’a pas disparue : loin s’en faut ! Pour le voir nous irons du côté des enclaves espagnoles au Maroc, Ceuta et Melilla et à la frontière entre la Grèce et la Turquie, le point de passage de près de 90% de l’immigration clandestine qui entre en UE.
Et pourtant, s’ils sont loin d’avoir démontré leur capacité à contenir les flux de migrants ; leur pouvoir symbolique est très fort. « Ils fonctionnent comme les icônes d'un pouvoir souverain et d'une nation préservée » écrivait la philosophe américaine Wendy Brown dans son ouvrages « Murs » (2009, les prairies ordinaires).
Comment comprendre l’érection de ces murs aux portes de l’Europe ? Sont-ils efficaces ? Que nous disent-ils de la vision que nous nous faisons de « l’ensemble européen » ? Que révèlent-ils de l’évolution de la politique européenne d’immigration ? De façon générale, comment comprendre la fermeture des territoires que l’on observe aujourd’hui un peu partout dans le monde mais en particulier en
On en parle ce matin avec nos invités :
Stéphane Rosiere , géographe, professeur à l’université de Reims
depuis Alexandroupolis (Grèce), Laurence Pillant, doctorante en géographie à l'Université d'Aix-Marseille rattachée au laboratoire Telemme et intégrée au programme de recherche transversal MIMED, lieux et territoires des migrations en Mediterranée, en cotutelle avec l'Université de Xarokopio à Athènes. Sa thèse, qui bénéficie d’une allocation de la région PACA, porte sur « les territoires du contrôle migratoire en Grèce » et sous la direction de Pierre Sintès et Apostolos Papadopoulos. Laurence Pillant mène actuellement une recherche à Evros, en partie financée par l’Ecole française d’Athènes.
Yves Zurlo, hispaniste, auteur de "